27 octobre 2006

new york








et pis la je suis a new york a nouveau-heu!

retour au nord

apres un agrable passage a charlottesville (ah, l'econolodge c'est mieux que super 8, c'est certain) on passe une soiree un peu glauque a Fairfax au nord de la Virginie (fairfax, son violeur en serie, ses ados qui balancent des parpaings sur l'autauroute) on regagne la detestable Washington -apres avoir arpente les rayonnages d'une quinzaine de magasins Borders car NICOLA MOOG est un maniaque des Borders!!- juste le temps de se prendre une prune et de repartir chacun de son cote. moi-meme vers nyc avec un bus Greyhound et trois tonnes d'affaires accumulees et Nick vers Metz ou l'attendait sa batteuse et un concert dans un bar.
et une tournee.
ce gars la il est malade je vous dis.

FLOYD




Ah, Floyd, Virginia! voila une petite ville mais vraiment petite mais vraiment surprenante.
nous nous pointames un jour de soleil, l'endroit est charmant meme les pires rednecks sont sympas. Floyd abrite Countysales, le plus grand distributeur de musique bluegrass au monde, autant dire que leur depot/magasin a de quoi rendre fou un type aussi peu econome que votre serviteur (le pere Verdun ayant une force de resistance hors du commun).
mais Floyd abrite aussi les Friday Night Jamboree du Country store, ou on joue du bluegrass en direct pendant 4 heures d'affilee pour 5 malheureux dollars (voire trois je me souviens plus).
les gens y dansent avec des pompes de claquettes qui suivent impeccablement le rythme, vieux et jeunes ensemble.... impressionnant.
on y voit aussi Gerald, le cowboy voute tout de noir vetu qui cache sournoisement de l'alcool dans son mug en plastoc.
Floyd.
FLOYD!

laurel grove cimetery

deux types bizarres qui se baladent dans la ville miniere de Norton, Virginie (pres du Kentucky) a la recherche desperee de la tombe de Dock Boggs GRAND chanteur de blues appalachien et donc du cimetiere de laurel grove. pas evident.
pourtant les gens du crus sont pour le coup vraiment aimables, surtout les croques-morts (ah, confraternite quand tu nous tiens...) mais ce fut une ascension formidable s'il en est. et d'ailleurs c'est mieux ainsi.
car nous fumes emus de la trouver cette tombe.

virginia forever


le 15 octobre Nicola Moog débarque direct from Metz a washington et se pointe a l'hotel Marriott pas mal stressé pour boire quelques bières tiédasses et remplacer Tony Millionaire dans le second pieu de la chambre.
nous partons le lendemain vers les Appalaches en Virginie apres une bonne crise de nerfs chez le locataire de bagnoles (ainsi avons nous herité d'un quasi corbillard du Massachusset - autant dire qu'on a pas tardé a nous prendre pour des croques-morts avec nos fringues noires a trainer dans les cimetières, voir plus loin)
la première ville est Charlottesville, joli gentil patelin universitaire plein de sportifs ce qui est vite agaçant. motel super 8 super pourri.
J'ai tout de même le temps d'acheter une guitare de 50 dollars dans un pawn shop ou on peut acheter des instruments de musique, de l'or, des trançonneuses d'occase, des armes a feu, des bombes lacrimogènes etc...
Nous sommes accueillis comme des rois a Bristol, ville aux confins du Tennessee et de la Virginie qui proclame tres mensongèrement "bristol, a good place to live" (Bristol a good place to leave): méchants white trash pas contents de voir des français, centre ville devasté occupé par deux clodos a moitié mutants et des flics paranos. le seul magasin en fonctionnement propose croix gamées et banjo dans la vitrine (j'exagere a peine).
je ne parle même pas de la patronne du mini market mais vous ne voulez pas savoir.
on passe par Hiltons bien dans la montagne (superbe nature appalachienne le long de la crooked road et de la route 29 malgré la faune ecrasée - de l'oisillon jusqu'au cerf) pour un arrêt écourté par la peur. L'instinc de survie je crois que ça s'appelle, mais là-bas on rigole pas avec les étrangers, ouh la. pick up, fringues militaires, drapeaux dixie dans les coins, trailers etc...
Harry Crews pour de vrai. mais a la limite on a pas ri sur le moment. hum.

spx report


la convention de comics SPX s'est donc bien tenue les 13, 14 et 15 octobre a Bethesda, Maryland dans un horrible hotel et centre de conference Marriott (imaginez un rendez vous geant de fanzines punks dans un hotel Accor habituellement frequente par des hommes d'affaires...).
ai stresse un moment devant une soupe de crabe trop salee que mon livre HWY 115 ne soit pas pret a temps et puis finalement si alors a quoi bon stresser?
j'ai signe quelques dedicaces notemment a cote de stars bougonnes comme Jules Feiffer ou completement tarees comme mon voisin de chambre geant Tony Millionaire qui aura remporte le prix Ignatz du meilleur auteur ou un truc du genre a cette occasion (autant dire une brique rouge -ce qui fait sens).
Voila le livre est pret et fort joliement imprime et designe par la talentueuse equipee de fantagraphics books. sortie officielle en librairies amerloques en novembre a priori.

13 octobre 2006

les gens dans les bars la nuit


vu dans un bar de l'east village (enfin je crois) un faux-anglais tapeur de frites et amoureux d'un ananas qui écrit un scénario sur la vie de John Holmes (original), une serveuse franco-brésilienne comme moi-meme qui attendait qu'un mec obèse et bizarre supposé être un flic se taille pour donner le feu-vert a l'allumage de clopes (prohibition quand tu nous tient...), une jeune femme qui pince apres avoir bu, un tenancier francais et contri (évidemment).
du jack daniels, des parliament. tout ca, quoi.
mais l'heure est grave, je pars pour deux semaines a bethesda puis en virginie avec un type infâme censé me retrouver dans les faubourgs de washington mais voila: je n'ai que trois paires de chaussettes. ou sont passées mes chaussettes putain?
y a quelqu'un qui les a piquées dans le séchoir, c'est pas possible autrement.
franchement je plains qui doit partager ma chambre dans les jours a venir.

12 octobre 2006

airplane crash


hier 11 octobre, je marche dans la 3 avenue vers la 70e rue, les sirenes retentissent un peu partout, un type depite m'interpelle depuis sa bagnole, un avion vient de s'ecraser dans un immeuble de la 72e rue et qu'on en sait pas plus, une espece de frenesie s'empare de moi. je depasse plusieurs barrages de flics et de pietons agglutines contre eux, des journalistes qui sortent de tous les coins, des gens qui commencent a flipper, beaucoup qui ont l'air de s'en foutre, jusqu'a la 73e rue ou s'amoncelent quelques personnes et surtout des journalistes, ou on peut apercevoir le lieu de l'impact de l'appareil. bon.
c'etait un petit avion en fait, du coup c'etait pas non plus super impressionnant mais bon.
un joueur des yankee et son professeur de vol (pas doue a ce qu'on dirait) qui se seraient ecrases la... enfin ca c'est ce qu'on m'a dit dans un bar par la suite.
demain direction washington, dedicaces prevues a 15h au stand de fantagraphics books, le livre devant etre expedie directement par l'imprimeur a bethesda, maryland ou a lieu la convention SPX.
je flippe.

4 octobre 2006

on est toujours egal a soi meme


le genre de trucs débiles que je peux faire a new york:
acheter un ukulele made in China de 10 dollars dans un magasin "1,99$ dreams" de little Brazil street et finalement le jeter dans une poubelle de Central Park parce que c' est pas possible de l' accorder.
hé oui.